Cette thérapie ancestrale a recours à des extraits aromatiques de plantes, essences et huiles essentielles obtenues par distillation. L’extrême concentration en principes actifs et le risque de surdosage ou de toxicité liés à certaines molécules font des huiles essentielles des produits délicats à manier, qui nécessitent une solide formation de la part du prescripteur et des précautions particulières à prendre avant de les utiliser.

La réputation, l’efficacité et l’extraordinaire richesse des huiles essentielles n’ont plus à être démontrées pour ceux ou celles qui les ont déjà employées. En revanche, le monde médical et universitaire, ignorant ces actions spectaculaires et éloigné de toute information objective à propos des huiles essentielles, pourrait découvrir dans ces molécules aromatiques une alternative séduisante, à une époque où l’abus d’antibiotiques et d’autres médicaments allopathiques de synthèse laisse perplexes les malades insatisfaits parce que mal traités.

L’immunité ou les défenses naturelles des individus dépend pour plus de 50% de la flore commensale, des germes saprophytes au niveau des intestins. Antibiotique signifie « contre la vie »; les antibiothérapies souvent prescrites pour enrayer rapidement ces affections ont un effet délétère sur cette flore saprophyte responsable de notre immunité.

La diminution de celle-ci va favoriser le retour d’une autre maladie virale ou microbienne qui sera à son tour solutionnée par une nouvelle cure d’antibiotiques: Spirale infernale. L’immunité diminue entraînant une litanie de récidives. L’action anti-infectieuse des huiles essentielles est eubiotique, c’est à dire qui favorise le retour à la vie. Les huiles essentielles respectent la flore intestinale et face au problème des affections virales, auto-immunes, ou antibio-résistantes se trouve l’alternative séduisante et efficace des huiles essentielles.

Mais les huiles essentielles possèdent d’autres propriétés encore peu connues liées à notre sens de l’odorat: Comment les odeurs peuvent elles influencer notre état intérieur et nos pulsions affectives ? Comme les couleurs et les sons, le monde des odeurs possède sa gamme: parfum lourd, épais, léger, embaumant… On dit souvent d’un homme intuitif qu' »il a du nez »: ce n’est pas un hasard. Celui qui a appris à utiliser son sens olfactif dispose d’un outil précieux pour la connaissance des êtres et des choses.

Il existe un nombre considérable de molécules aromatiques et chaque jour l’on en découvre de nouvelles. Ceci démontre l’extrême complexité du métabolisme végétal et combien ses ressources sont infinies. Ainsi l’aromathérapie prend tout son sens; étant donné que chaque sentiment possède une odeur, il est possible d’éveiller par un parfum le sentiment correspondant. Le sachant, l’aromathérapeute a la possibilité de guider et d’éduquer ses patients à l’aide des essences qu’il leurs administre selon leurs besoins et leur évolution. Il ne se contente plus de traiter leurs symptômes, il modifie le terrain du malade en rééquilibrant les liens psychosomatiques par la dynamisation de son potentiel spirituel.